Comme je suis contente de prendre du temps pour vous écrire en ce jour! Si vous n’avez pas beaucoup de mes nouvelles ces jours-ci, c’est parce que depuis début janvier 2018, je suis retournée sur les bancs d’école, comme on dit. Pas physiquement, mais bien virtuellement! Vive la technologie sinon ce serait impossible, puisque l’école est située trop loin.
Je vous confirme que ce n’est pas facile à 55 ans de se retrouver aux études! Par contre, je suis convaincue profondément que Dieu se servira de moi pour sa gloire. Je désire être un témoignage, par ma foi, tout en le servant dans cette nouvelle aventure qui s’ouvre devant moi et pour laquelle je persévère.
Dans les deux derniers mois, je me suis vraiment rendu compte que mon verset de l’année n’est vraiment pas une question de coïncidence, mais bien de {Dieucidence}! (Je n’en ai jamais doutée 🙂 De plus, ça ne concerne pas seulement mon mot {douceur}, mais bien le verset en entier. Dans mon cheminement d’études, je m’aperçois de plusieurs choses, car j’étudie pour aider les gens dans le domaine de la santé. En effet, pour faire ceci, je dois vraiment être revêtue d’amour, d’humilité, de miséricorde et de douceur. Le fait est que je suis appelée à rencontrer toutes sortes de gens avec des tempéraments différents.
Je sais pertinemment qu’il y’a des élèves dans ce cours qui sont aussi chrétiens ou chrétiennes. Je m’en réjouis énormément, car j’espère que nous nous démarquerons parmi tous les autres élèves lorsque nous ferons nos consultations privées.
Pour moi, ma prière c’est que la douceur de Christ soit agissante en moi en tout temps. Que je sois enseignable par ce que les gens peuvent m’apporter tout en filtrant l’information reçue à travers la Parole de Dieu. Que je considère les gens avec un grand respect, même si l’on m’offense parfois de quelque façon que ce soit. Que je sois empreint de cette douceur demeurant avant tout consacrée à la volonté de Dieu. Car malgré la douceur, si mon cœur s’éloigne de la vérité, je m’égare et risque d’oublier la raison de ma « mission d’étudier » et, encore pire, ma raison de vivre sur cette terre.
J’ai aussi mis en pratique la douceur envers moi-même. Non, pas dans le sens d’être égocentrique et de m’aimer, comme je peux souvent lire dans les livres séculiers. Mais, il s’agit plutôt d’apprendre à développer un regard de douceur au travers les yeux de mon Sauveur. Cela m’apporte un grand bien et, m’aide ensuite, à pouvoir communiquer aux autres cette douceur. Il me serait plutôt difficile de transmettre la douceur de mon Dieu si je n’ai pas gouté sa douceur pour moi-même. Essayer, par ses propres forces, d’être douce avec les autres a des limites humaines et des résultats humains. On sait tous que c’est l’œuvre de notre Sauveur en nous, mais admettons que parfois il nous arrive de marcher seul pour accomplir des œuvres charnelles. Du moins, c’est souvent mon cas.
Je vous donne le lien de mon nouveau blogue qui est encore en construction, mais presque terminé. Si jamais vous voulez savoir en quoi ça consiste, suivez ce lien.
Bonne et douce journée dans la grâce de notre Sauveur,
Ann L Beaulieu