Je dois vous dire que ce n’est pas la première biographie de la vie de Charles-Haddon Spurgeon que je lis. J’ai déjà lu celle écrite par Arnold Dallimore, intitulée : «Charles Spurgeon, Une Biographie». Pourtant, je vous dirais que j’ai de loin préféré ma dernière lecture.
Je me questionne d’ailleurs à savoir pourquoi je préfère celle-ci. Il y a déjà quelques années que j’ai lu la biographie précédente, mais je me souviens précisément de deux choses que je tiens à vous partager et qui répondront en partie à la question de mon penchant vers la version présente.
Premièrement
— Celle de G. Brunel est beaucoup plus fluide à lire et l’histoire est tissée d’un fil conducteur dont on suit facilement tout le long. Tandis que dans celui de Dallimore, j’avais l’impression qu’on me racontait toujours des faits par coupure, plutôt sous forme de rapport. Il avait moins de fluidité dans son texte et cela faisait en sorte qu’il m’était beaucoup plus difficile de garder un intérêt.
Deuxièmement
– dans celui-ci, il est évident qu’on parle aussi de la maladie de Spurgeon puisque cela faisait partie de sa vie. Pourtant, Brunel en parle juste assez pour nous faire comprendre, mais pas trop pour nous épuiser. Dans le livre de Dallimore, j’ai dû passer outre plusieurs pages tellement j’en avais assez! J’avais compris…
Comme vous pouvez voir, j’ai bien aimé ma lecture de cette biographie. Elle est bien écrite, les détails sont pertinents, il n’y a pas de répétitions et nous avons l’essentiel pour voir la vie d’un homme qui a influencé et qui continue aujourd’hui d’influencer nos vies.
Si vous aimez lire sur de vraies histoires de gens qui ont influencés par leur vie, leur choix, leur intégrité, leur humilité, leur présence même, et selon certaines personnes même leur voix, vous saurez sûrement vous régaler par ce recueil. Ce qui est le plus impressionnant de cet homme, c’est sa foi en Jésus-Christ, son Sauveur. Il était un homme de grande réputation, cela va sans dire, et cela jusqu’à sa mort. Charles Spurgeon se démarque de bien des hommes de son temps par son audace à cause de sa foi et sa force de caractère qui ont fait de lui un homme inoubliable encore aujourd’hui.
Cette biographie nous donne le désir de le connaître davantage dans ces ouvrages plus profonds sur la Parole, comme ces sermons qui sont aussi à notre disposition. Selon moi, ceci est simplement une bonne biographie qui nous met l’eau à la bouche pour découvrir un homme que Dieu a utilisé puissamment pour son œuvre. Un homme dont ses ouvrages sont encore aujourd’hui fréquemment cités et utilisés puisqu’elles sont tellement profondes et vrais. Un reflet de l’homme lui-même et de son intégrité dans sa vie pour la gloire de son Dieu.
Je termine sur une belle citation tirée du livre :
« Je me sentais alors très fatigué. Triste, abattu. J’avais le cœur malade et me demandais si je jouissais des vérités que j’annonçais aux autres. Il me semblait douloureux, terrible, de n’être que serviteur et pas convive au banquet de l’Évangile. Je me trouvais alors dans une ville de province : le dimanche j’entrai dans une chapelle méthodiste. J’appris par la suite que le prédicateur de jour était ingénieur. Il fit une lecture, pria, et commença le sermon. En entendant celui-ci, une grande émotion s’empara de moi : chaque mot, chaque phrase me touchaient, m’émouvaient profondément. Je me mis à pleurer abondamment. En même temps, mon accablement et ma tristesse s’évanouissaient; car je le savais maintenant, l’Évangile m’était précieux et il exerçait sur moi aussi, sa merveilleuse, sa bienfaisante influence. Le service terminé, j’allai trouver le prédicateur pour le remercier. Il s’enquit de mon nom, et apprenant qui j’étais, il rougit aussitôt jusqu’à la racine des cheveux.
– Mais c’est l’un de vos sermons que j’ai prêché ce matin, dit-il.
– Je le sais bien, répondis-je, mais c’est exactement le message dont j’avais besoin : car il m’a montré que je savais goûter la parole que je prêche aux autres.
La Providence en avait heureusement disposé ainsi, continue Spurgeon. Aucun autre sermon n’aurait pu me rassurer au même point. » 1
Ann L Beaulieu
*J’ai reçu ce livre gratuitement dePublications Chrétiennes. Par contre, cela ne m’impose aucune obligation. Je suis libre d’écrire favorablement ou pas, en donnant mon opinion personnelle, selon mon discernement.
1 Spurgeon, Sa vie et son oeuvre, 1834-1892, G. Brunel, 2013, Éditions Impact, Page 159-160
Je voulais vous partager notre belle journée de conférence qui a eu lieu le 2 novembre à notre bâtiment, j’étais la conférencière invitée. Je vous en avais parlé dans un blogue précédent. Le thème était : Le féminisme a-t-il embué notre vision sur notre rôle de femme selon la parole de Dieu?
Ce fut une journée magnifique pour la gloire de notre Dieu! Incroyable et très encourageant, pour les femmes ainsi que pour moi-même. Un très bon temps d’échange et de communion ensemble. Nous avons eu des conversations sublimes qui nous pousseront encore plus à rechercher notre position dans la société comme femme de Dieu audacieuse.
Ce qui a été évident, qui est ressorti durant la journée, est le besoin et l’urgence de ce sujet, du moins ici au Québec. Le féminisme et son influence dans nos vies comme femme de Dieu ainsi que notre rôle n’est pas quelque chose qu’on discute souvent. On n’ose pas mêler ces deux sujets ensemble. Pourtant, il faut aborder les deux sujets, et de plus en plus selon moi. J’ai vu, encore, la confirmation samedi. Les femmes étaient contentes et émerveillées de comprendre plein de choses et en même temps elles étaient abasourdies de toute son ampleur dans nos vies. L’Esprit éveillant en elles aussi de grandes vérités. Mais ça commence par une prise de conscience… et ensuite le travail continu dans leurs vies. WOW! Voilà la vraie liberté.
Enfin, je sais très bien que pour certaines ce fut plus difficile que d’autres à entendre. Mais je sais que Dieu continue son œuvre dans le cœur de ses bienaimés aux rythmes que nous sommes prêtes à Le laisser travailler dans nos vies. Moi, je ne fais que partager ce que Dieu a déposé sur mon cœur avec une grande passion pour les femmes, pour Sa gloire.
Ann L Beaulieu
Hi everyone,
I wanted to share with you all, the wonderful day that we had on November 2nd. I wrote about this coming event in a previous blog. We had a women’s conference at our local church, and I was the invited speaker. The theme was: has feminism fogged up our vision on our role as women according to the Word of God?
This was a most splendid day for the glory of God! What an incredible time of encouragement for the women as for myself. Such a wonderful time of communion and edifying of one another. We had the most sublime conversations that pushed us more and more towards looking at our position in Christ and our role in the society as audacious women of God.
What was obvious, and came out during the day, is the great need and urgency of this subject, at least here in Québec. Feminism and its influence in our lives as women of God, and the impact of it in our lives, is not something we discuss often. Most of the time, we do not even mix these two subjects together. I firmly believe that we must approach these two subjects more. Sadly, I witnessed again, how this was confirmed on Saturday! The women were glad and amazed to comprehend so many things, finally. All the while being stunned of all this meant and the implications it had in their lives. Yet, it all starts with the Spirit making us first aware in our conscience…then the work continues in our lives. WOW! That is true freedom.
I am fully aware that it was harder to hear for some than others. Yet I also know that God continues His work in the hearts of his beloved at the pace that we let Him work in our lives and that which we are ready. I was only the one, who for that day God granted the privilege to deliver a message that He had place on my heart, with great passion for the women, for His glory.
Studying a whole book of the Bible is one of the best ways to really understand and interpret well the verses in their context. Sue Edwards has written many different study books to accompany you on your study of the Bible that could definitely be of great help. Here is the link.
Ephesians is one of them.
I am blogging this week, along with many others, as we will be continuing to go through the book of Ephesians together. This week we are on lesson 8 and working our way through these verses: Ephesians 5: 21- 6: 9. You can follow along here.
Understanding verse 21 is extremely important in our application of everything else that will follow these verses!
21 Be subject to one another out of reverence for Christ.
I know “submission” is a very controversial subject, especially among complementarians and egalitarians. But does this mean that we cannot talk about submission?
How do we choose to live out those convictions daily?
Do Christian women really still submit to their husbands in 2013?
Is that even biblical?
This lesson is a very challenging one! But the verses are in the book. Stay with me; I know it’s not easy to talk about this, yet it is in our Bibles ladies!
“We must understand that, in our Bibles, there is a break between these verses and the verses which precede them. However, Paul is making a transition between two parts in order to introduce the subject of submission, which spans out from chapter 5 to chapter 6 verse 9 without any breaks. It is a logical and seamless progression of what Paul is teaching to the Ephesians. In verse 21, Paul talks about mutual submission we must demonstrate to one another in the fear of Christ according to divine order. But several biblical translations are written with breaks and sub-headings and are separated by chapters and verse for easy reading. Unfortunately, this can sometimes complicate our understanding of the message when we want to pursue and in depth study of the scriptures.
You see, we cannot dissociate biblical texts. We must understand that, right from the start, there is a basic submission to God, as we saw previously. Then, God asks us to submit to each other as brothers and sisters in the faith, a submission which results from our faith and our relationship with Jesus-Christ. It is a general principle of mutual and biblical submission which comes from the word of God and that the Holy Spirit helps us to put in practice in our lives. It is only after these clarifications that Paul introduces the theme of submission to our husbands. I want to make sure that I am clear on this subject by specifying that when the word of God affirms that women must submit themselves to their husbands, it is exactly what It says and we must obey.” 1
Here is something from John Piper that I love which definitely explains well the true essence of these verses.
“In the home when a husband leads like Christ and a wife responds like the bride of Christ, there is a harmony and mutuality that is more beautiful and more satisfying than any pattern of marriage created by man. Biblical headship for the husband is the divine calling to take primary responsibility for Christlike, servant-leadership, protection and provision in the home. Biblical submission for the wife is the divine calling to honor and affirm her husband’s leadership and help carry it through according to her gifts. This is the way of joy. For God loves his people and he loves his glory. And therefore when we follow his idea of marriage (sketched in texts like Genesis 2:18-24; Proverbs 5:15-19; 31:10-31; Mark 10:2-12; Ephesians 5:21-33; Colossians 3:18-19; and 1 Peter 3:1-7) we are most satisfied and he is most glorified.” 2
I am aware that I am not giving you any information as to what submission implies in a women’s everyday life. This was not the primary basis for this blog today. Today I mostly wanted to make clear the difference between the principle of mutual submission and submission towards our husbands.
We must first and foremost remember that submission is an attitude of the heart prompted by the Holy Spirit. This is a desire that starts from within, as Christ being our ultimate example as we see clearly in Ephesians. We submit to God first. Which then ultimately leads us to submit to our own husbands out of love and respect.
In Sue Edwards’s workbook she has wonderful questions to help us reflect and dig deeper in our search for the truth. Some quotes from different authors that at times might even jolt you a bit! It’s a great study tool if you are interested in going just a little deeper into the Word of God without spending half a day studying.
Ann L Beaulieu
* I have received a free copy of the book from Open Book Promotion/ Kregel Publishers. However I am under no obligation to write a positive review. These are entirely my own personal opinions and thoughts expressed according to my own discernment.
1 Beaulieu Ann, Femme de Dieu audacieuse, Québec, Éditions Cruciforme, 2012, pp.148-149
2 Piper John What’s the Difference?, Illinois, Crossway Books, 1990, p. 66
« Ephesians »
by Sue Edwards
Étude de la Bible, leçon 8
Marcher d’une façon digne dans vos relations
Étudier un livre dans son entier est la meilleure façon pour mieux comprendre et interpréter un texte. Sue Edwards a écrit plusieurs livres pour vous accompagner lors de vos études de la Bible qui sûrement peuvent vous aider. Voici le lien.
« Éphésiens » est l’un d’eux.
Je blogue présentement avec plusieurs autres personnes pendant que nous sommes en train de passer à travers le livre d’Éphésiens ensemble. Cette semaine, nous sommes rendues à la leçon 8 et nous travaillerons sur les versets suivants: Éphésiens 5 : 21 — 6 : 9. Vous pouvez tout suivre ici:
Comprendre le verset 21 est extrêmement important dans notre application de tout ce qui suit concernant les autres versets!
«Vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ. »
Je sais que « soumise » est un mot ou sujet, très controverser, surtout entre les complémentaristes et les égalitaristes.
Mais est-ce que cela veut dire qu’on ne parle pas de la soumission?
Comment vit-on nos convictions au quotidien?
Les femmes chrétiennes vivent-elles vraiment la soumission envers leurs maris en 2013?
Est-ce même biblique?
Cette leçon nous apporte bien des défis, c’est le moins qu’on puisse dire! Mais les versets sont dans l’épître. Restez avec moi, je sais que ce n’est pas facile à discuter, mais c’est écrit dans nos Bibles mesdames!
« Nous devons comprendre que dans nos Bibles, il existe une coupure dans le texte entre ces versets et les versets qui les précèdent. Mais au fond, Paul fait une transition entre les deux pour nous introduire à son enseignement sur la soumission qui va du chapitre 5 et se poursuit jusqu’au chapitre 6 verset 9, et ce, sans coupure. Il s’agit d’une suite logique et continuelle de ce que Paul est en train d’enseigner à l’église d’Éphèse. Au verset 21, Paul parle de la soumission mutuelle que nous devons manifester les uns envers les autres dans la crainte de Christ selon l’ordre divin. Mais plusieurs traductions bibliques sont écrites avec des coupures, des sous-titres et comportent des chapitres et des numéros de versets pour en faciliter la lecture. Malheureusement, cela peut parfois compliquer notre compréhension du message lorsque nous souhaitons étudier en profondeur les textes bibliques.
Voyez-vous, nous ne pouvons pas dissocier les textes bibliques. Il faut comprendre que dès le départ, il existe une soumission de base envers Dieu, comme nous l’avons vu au préalable. Ensuite, Dieu nous demande de nous soumettre les uns aux autres en tant que frères et sœurs dans la foi, soumission qui découle de notre foi et de notre relation avec Jésus-Christ. C’est un principe général de soumission mutuelle et biblique qui nous vient de la Parole de Dieu et que l’Esprit-Saint nous aide à mettre en pratique dans nos vies. C’est seulement après ces précisions que Paul introduit le thème sur la soumission face à notre mari. Je veux m’assurer que je suis claire à ce sujet en précisant que lorsque la Parole de Dieu affirme que la femme doit se soumettre à son mari, c’est exactement ce qu’elle dit et nous devons obéir à cet enseignement! » 1
Voici un texte de John Piper qui explique définitivement bien l’essence profonde de ces versets.
« Dans la maison, lorsqu’un mari dirige comme Christ et qu’une femme répond comme l’épouse de Christ, il y a une harmonie et une réciprocité qui sont plus belles et plus satisfaisantes que toute autre forme de mariage créé par les humains. Le titre de Chef de famille biblique pour le mari est l’appel divin qui l’incite à prendre la responsabilité primaire en vue d’une relation basée sur l’exemple serviteur-maître de Christ, afin de protéger et de pourvoir pour la famille. La soumission biblique pour la femme est l’appel divin qui l’incite à honorer et à appuyer l’autorité de son mari, et à le soutenir selon ses dons. C’est le chemin du bonheur. Car Dieu aime son peuple et il aime sa gloire. D’ailleurs lorsqu’on suit son plan pour le mariage (dont on trouve une esquisse dans des textes comme Genèse 2:18‑24; Proverbes 5:15‑19; 31:10‑31; Marc 10:2‑12; Éphésiens 5:21‑33; Colossiens 3:18‑19; et 1 Pierre 3:1-7) c’est là que nous sommes le plus satisfaits et qu’Il est le plus glorifié. » 2
Je suis bien consciente que je ne donne pas beaucoup de détails ici sur ce qu’implique la soumission dans la vie du quotidien en tant que femme. Mais ce n’est pas le but de ce blogue précisément. Je voulais tout simplement faire ressortir le point crucial de la différence entre la soumission mutuelle et la soumission envers notre mari.
Nous devons toujours nous rappeler que la soumission est une attitude de cœur que l’Esprit Saint nous aide à pratiquer. C’est un désir qui commence à l’intérieur de nous. Christ est notre modèle suprême. On le voit clairement dans Éphésiens. Nous nous soumettons à Dieu premièrement, qui ultimement nous amène à nous soumettre à nos maris par amour et respect.
Dans son livre, Sue Edwards nous pose de bonnes questions qui nous poussent à réfléchir et aller plus loin dans nos recherches de la vérité. Elle a des citations de différents auteurs qui peuvent même parfois nous surprendre quelque peu! C’est un très bon outil sans pour autant passer une demi-journée à étudier.
Ann L Beaulieu
*J’ai reçu ce livre gratuitement de Open Book Promotion/Kregel Publishers. Par contre, cela ne m’impose aucune obligation. Je suis libre d’écrire favorablement ou pas, en donnant mon opinion personnelle, selon mon discernement et mes pensées.
1 Beaulieu Ann, Femme de Dieu audacieuse, Québec, Éditions Cruciforme, 2012, pp.148-149
2 Piper John What’s the Difference?, Illinois, Crossway Books, 1990, p. 66