Centré sur Dieu!

Ann L Beaulieu, Blogueuse, auteure et conférencière. Déterminée, expressive, colorée et persévérante dans la foi à cause de Dieu!

La Prière comme ressource du combattant

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Ce matin, je désire partager avec vous ce que le Seigneur m’enseigne dans ma vie de prière et cela davantage depuis les dernières années. Ce qui m’a particulièrement touchée ces derniers temps dans ma discipline de la prière c’est de voir ces moments si précieux comme un temps tout à fait spécial ou je me ressource en Dieu pour être en mesure de me tenir debout et ferme (solidement) lorsque je me retrouve dans le combat.

Lisons Éphésiens 6 : 10-18.

«Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur,

et par sa force toute-puissante. 

Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu,

afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable.

Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang,

mais contre les dominations, contre les autorités,

contre les esprits méchants dans les lieux célestes.

C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu,

afin de pouvoir résister dans le mauvais jour,

et tenir ferme après avoir tout surmonté.

Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture;

revêtez la cuirasse de la justice;

mettez pour chaussures à vos pieds le zèle

que donne l’Évangile de paix;

prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi,

avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin;

prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit,

qui est la parole de Dieu.»

Dans Éphésiens 6, on peut lire que l’armure est comparée à celui du soldat romain. Une des plaintes communes chez les soldats était que l’armure était très pesante. Sans un exercice et une discipline adéquate, l’armure devenait très lourde et le soldat l’enlevait et la mettait de côté. Ainsi, il n’était plus prêt pour le combat. Il se retrouvait alors sans protection contre l’attaque de l’ennemie!

Notre armure spirituelle remplit la même fonction que celle du soldat romain c’est à dire, de nous protéger. Nous sommes appelés à marcher avec Dieu chaque jour alors, nous devons donc nous discipliner dans notre vie de prière et nous revêtir des armes que Paul nous parle ici pour être prêt à mener le combat journalier.

Un manque d’exercice et de discipline de la prière nous met en position de vulnérabilité devant l’ennemi. L’armure physique protège le corps du soldat de l’attaque de l’ennemi et lui donne confiance, car il se sait protéger, jusqu’à un certain point, pour le combat. Donc, il va au combat avec assurance.  De la même façon, si nous avons revêtu les armes de notre verset cité plus haut, nous aussi, nous aurons une certaine assurance d’être protégés lors de nos combats spirituels. Ainsi donc, soyons vigilants et veillons à nous revêtir de notre armure dans la prière comme de bons soldats. Portons toujours notre armure pour être prêt en tout temps pour le combat. Nous deviendrons de meilleurs combattants prêts et équipés pour nos batailles par l’Esprit qui nous aide à bien utiliser cette armure.  Garder en tête, que les soldats romains devaient toujours être prêts pour servir leur commandant. Paul fait mention de cela dans 2 Timothée 2 :4.

Nous avons un très bel exemple biblique dans Néhémie (4 :15-18).  On lit que l’arme de Néhémie a été de continuer à bâtir la muraille en même temps qu’ils gardaient une arme dans l’autre main pour être prêts, physiquement, pour le combat si l’ennemi les attaquait. Ils continuaient à faire ce qu’ils devaient faire sans abandonner leurs armes!

Nous pouvons apprendre de leur exemple ici pour nos propres vies. Apprenons à vivre dans une communion de prière tout en portant notre armure et soyons prêts en tout temps pour le combat. Bien sûr, notre combat n’est pas forcément un combat du genre à Néhémie, mais plutôt bien des fois spirituelles. La prière se doit d’être notre ressourcement, notre arme!  Car après de tels moments, nous serons prêts, par la grâce de notre Dieu et son Esprit, à nous revêtir de ces armes et ainsi passer à travers nos combats journaliers de différentes intensités.

Ann L Beaulieu


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Pureté en Parole

«Qu’on n’entende ni paroles grossières, ni propos insensés,

ou équivoques, choses qui sont contraires à la bienséance;

qu’on entende plutôt des actions de grâces.»

Éphésiens 5 : 4

J’ai l’impression d’être partie sur un thème récurrent ces jours-ci sur mes blogues. J’imagine que j’en ai besoin, souhaitant qu’il en soit ainsi pour vous aussi! C’est en fait, un thème récurrent dans la Parole de Dieu, alors, voilà, je me sens moins coupable, hé hé!

Si nous sommes le moindrement attentives à nos paroles comme je l’ai précédemment dit dans d’autres blogues, nous verrons et détecterons bien des choses à propos de nous-mêmes. Nos paroles dites sont révélatrices de notre cœur, car elles révèlent non seulement notre cœur, mais aussi nos pensées profondes. Contrairement à ce que nous pouvons penser, nos paroles ne sont pas juste dites comme cela, elles représentent ce que nous sommes vraiment. Elles en disent beaucoup sur qui nous sommes.

En fait, lorsque les gens pensent à nous, ils vont souvent se référer à nos « dictons préférés », ce que nous répétons souvent. Nos « patois » ou la façon qu’on a de dire telle phrase ou tel mot, pour arriver à nous faire comprendre. Penser à quelqu’un que vous connaissez et voyez comment, tout de suite, ces choses vous viennent en tête sans même le vouloir parfois. Cela fait partie souvent de notre identité, de notre personnalité, de qui nous sommes et comment les gens se souviennent de nous. Ce n’est pas forcément mal en soi.

Plus nous désirons marcher dans la pureté de la Parole, plus cela devrait, en principe, être une marque qui nous distingue dans notre vie de femme. Nous devons rechercher une attitude de plus en plus concentrée sur les paroles qui sortent de notre bouche pour la gloire de notre Dieu.

Nous voyons aujourd’hui dans notre verset, trois façons différentes dont nous pouvons parler.

Paroles grossières – Dans notre contexte, ici, cela signifie généralement des paroles qui sont obscènes, dégradantes et honteuses.

Propos insensésCe mot ne se retrouve qu’ici dans le Nouveau Testament, et il dérive de « môros » (qui veut dire « peu brillant » ou « stupide »).

ÉquivoquesC’est le langage souillé de la personne qui saute sur toutes les occasions pour montrer son esprit immoral.

Étrangement, ce n’est pas rare lorsqu’on s’autoévalue que nous pratiquions occasionnellement cette façon de parler, n’est-ce pas? Pourtant, la norme de Dieu est claire! «Qu’on entende…

Parfois, je me demande ce que je ne comprends pas???  L’obéissance n’est pas toujours facile.

Comme vous bien sûr, ce n’est jamais mon intention de dire ou encore moins d’avoir de telles paroles dans mon cœur. Mais je dois humblement avouer qu’il m’est arrivé parfois d’avoir entendu sortir de ma propre bouche de telles stupidités à me surprendre moi-même.

Gloire à Dieu qui pardonne encore aujourd’hui et accorde sa grâce et sanctifie sa bien-aimée. Je suis sensible à la pureté en parole parce que je sais que Dieu le commande et en parle beaucoup dans la Bible.

En finissant, je voudrais mettre l’accent sur la dernière phrase de ce verset : «… qu’on entende plutôt des Actions de grâces.» 

À l’inverse du début de ce verset, en tant qu’enfant de Dieu (femmes de Dieu) nous sommes appelés à mettre l’emphase sur des Actions de grâces. Soyons reconnaissantes pour ce que Dieu a fait pour nous et soyons centrées sur Jésus et son œuvre; sur les gens autour de nous, au lieu de sur nous-mêmes.

«Rendez grâces en toutes choses,

car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ.»

1 Thessaloniciens 5 : 18 

Rendre grâces en toutes choses est un bon antidote pour garder notre cœur pur en paroles.

Ann L Beaulieu


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Soumettre ses priorités à Dieu

Voici comment le Roi Salomon nous décrit sa vie malgré une longue vie de richesse et de succès :

« J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil;

et voici, tout est vanité et poursuite du vent.»

Ecclésiaste 1 : 14

Le Roi Salomon a poursuivi la richesse, la gloire, le pouvoir, ainsi que l’accomplissement de ce que l’on peut rechercher dans le monde ici-bas. Et il a fort probablement accompli plus que n’importe quel être humain ne pourra accomplir dans sa vie et, cela malgré toutes les stratégies possibles ainsi que l’ouvrage accompli durement. Par contre, le livre d’Ecclésiaste nous parle davantage de ce dont il a compris à travers sa vie que de ses accomplissements personnels.  Dans sa conclusion, il écrit ceci :

«Écoutons la fin du discours :

Crains Dieu et observe ses commandements.

C’est là ce que doit faire tout homme.

Car Dieu amènera toute œuvre en jugement,

au  sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal.»

  Ecclésiaste 12 : 15-16

Ceci m’amène à me questionner et à réfléchir sur mes priorités.

Quel est le regard d’amour et de respect que j’ai pour Dieu?

Et pour vous, mes sœurs bien-aimées :

Pourquoi est-il de notre devoir d’aimer, de respecter notre Dieu et de vivre dans l’obéissance de sa Parole?

Voici quelques raisons :

  •  Parce que c’est le chemin de la joie.
  •  Parce que c’est la vie que Dieu va récompenser éternellement.
  •  Parce que Dieu nous aime et veut le meilleur pour ses enfants.
  •  Parce que mettre Dieu en priorité libère le pouvoir de Dieu pour nos vies.
  •  Parce que Dieu nous le commande.
  •  Parce que cela donne un sens à notre vie.
  •  Parce que cette priorité donne un sens à bien d’autres…

Alors comme vous voyez, on pourrait continuer la liste.

Pourquoi Salomon a-t-il cru bon de soumettre sa vie et ses priorités à Dieu ?

Il avait compris que ce n’est ni l’argent, ni la reconnaissance qui lui enseigneraient le plus important :

«Crains Dieu et observe ses commandements.»

Voilà ce qui doit devenir notre ligne de conduite comme femme de Dieu. Ce qui veut dire que nous devons apprendre à soumettre nos vies ainsi que nos priorités à notre Dieu.

Pour bien faire, on doit demander à Dieu de la sagesse pour nous aider à faire les bons choix. Car si on est laissé à nous-mêmes, ce n’est pas certain qu’on prendrait les bonnes décisions!

Alors, prions et demandons à Dieu de la sagesse dans nos priorités et dans ce qui se présente devant nous.

«La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse;

Tous ceux qui l’observent ont une raison saine.

Sa gloire subsiste à jamais.» 

Psaumes 111 : 10

Notez bien que lorsqu’on parle de « crainte » ce n’est pas la notion de peur, mais plutôt une notion de respect, d’admiration, et de soumission vis-à-vis Dieu.  En réalité, la vraie « crainte » biblique, crainte de l’Éternel est un état d’esprit qui nous fait échanger nos comportements, notre volonté, nos sentiments, nos actes et nos objectifs contre ceux de Dieu.

Soyez des femmes qui ont, de plus en plus,

la « crainte » de l’Éternel!

Ann L Beaulieu