« J’ai recueilli tes paroles, et je les ai dévorées :
Tes paroles ont fait la joie et l’allégresse de mon cœur;
Car ton nom est invoqué sur moi, Eternel, Dieu des armées! »
Jérémie 15 : 16
Voilà un verset qui m’a toujours touchée profondément, et souvent même, interpelée dans la réalité? Si je suis totalement honnête, est-ce que je veux vraiment manger les paroles de l’Éternel et en faire la joie et l’allégresse de mon cœur? Je dois vous avouer, NON, pas toujours… triste, mais vrai. Certainement, un OUI dans mon cœur, mais dans la réalité, je vois bien qu’il y a autre chose qui se passe… parfois, dans mon vrai cœur!
Malheureusement, mes désirs personnels passent avant, parfois. Mes buts et mes biens deviennent prioritaires. C’est fou, car je connais la Parole de Dieu, et je sais très bien ce que Dieu dit, ce qu’IL est, ce qu’IL a fait pour MOI!!! Mais malgré tout cela, le péché qui m’habite gagne encore, parce que je choisis de laisser ma chair prendre la première place. Ouf… bon, OK, je sais que Dieu me pardonne, je sais que son Esprit m’aide et que c’est un combat que je vais vivre pour toute ma vie terrestre. J’en suis très consciente, croyez-moi!
Mais, tout de même, je crois qu’il faut s’arrêter et prendre le temps de remettre les pendules à l’heure, comme on dit. Bon, si je regarde encore mon beau verset ici :
« J’ai recueilli tes paroles, et je les ai dévorées :
Tes paroles ont fait la joie et l’allégresse de mon cœur;
Car ton nom est invoqué sur moi, Éternel, Dieu des armées! »
Jérémie 15 : 16
En regardant seulement, les mots « j’ai recueilli tes paroles », j’ai essayé de m’imaginer ce que cela pouvait bien vouloir dire dans son application et je suis arrivée à le comprendre de cette façon :
- Le fait de m’isoler dans mon esprit, du monde extérieur, pour faire un retour sur soi-même en appliquant ce que la Parole de Dieu m’enseigne pour ainsi la dévorer dans ma vie au quotidien. Ceci devrait en principe m’aider à être capable de tranquilliser les bruits de l’extérieur qui prennent beaucoup de place. Au point où, je n’ai plus faim, donc je ne vais pas me faire nourrir par la Parole de Dieu. Je ne veux rien dévorer, pas même la Bible, car j’ai déjà mangé beaucoup de choses pour satisfaire tous mes désirs.
L’idée, mes sœurs, c’est d’avoir faim pour notre Dieu. Avoir le désir de se nourrir de la Parole de Dieu et NON de plein de substituts que le monde nous propose. Et j’avoue, ce n’est pas toujours facile, de voir ces substituts dans nos vies. Ils sont parfois subtils.
Demandons à notre Dieu, par son Esprit, de nous révéler :
- Qu’est-ce qui fait que nous n’avons pas toujours le désir de dévorer sa Parole comme le prophète Jérémie le dit ?
- Pourquoi allons-nous dévorer d’autres substituts quand nous avons le meilleur devant nos yeux ?
- Comment résister au mensonge de la chair qui nous dit qu’il y a meilleur ailleurs que notre Sauveur Jésus Christ le Seigneur ?
Dévorons les Paroles de l’Éternel! Pour pouvoir ainsi avoir Sa joie et Son allégresse dans le cœur.
Ann L Beaulieu