Lecture du Jour

15 octobre 2013 par annlbeaulieu 4 Commentaires

Bonjour!

 » L’orateur m’apercevant alors, et devinant aisément que j’était étranger, me regarda comme s’il avait lu sur ma figure la tragédie de mon coeur, et s’adressant directement à moi il me dit:  » Jeune homme, vous êtes malheureux. » Sûrement, je l’étais. Il ajouta: « Et vous le serez toujours, à moins que vous ne regardiez à Christ. » Puis, élevant les mains, il cria comme seuls peuvent le faire les Méthodistes primitifs: « Regardez! Vous n’avez qu’a regarder et vous vivrez. »

« A l’instant la lumière se fit en moi, et je vis le chemin du salut. Oh! comme mon coeur bondit alors de joie… Je ne sais plus bien ce que dit ensuite le prédicateur. Une seule pensée me possédait. c’était comme pour le serpent d’airain dressé au désert: Les Israélites n’avaient alors qu’à regarder pour être guéris. Je m’étais attendu à devoir faire cinquante choses, mais lorsque j’entendis le mot: REGARDEZ!  Je regardais! Je regardais, sans pourvoir détacher les yeux du salut offert. Et dans les cieux, je regarderai encore,  regarderai toujours!

Ceci se passait en janvier 1850. Charles Spurgeon avait donc quinze ans et demi.

* Spurgeon Sa vie et son oeuvre 1834-1892, G. Brunel, 2013, Éditions Impact, Page 54-55

Ann L Beaulieu