Aspirer à devenir comme Jésus, voilà ce qui doit être notre désir à chacune d’entre nous depuis que nous sommes nées de nouveau. Peut-être au début, c’était ce à quoi nous aspirions, mais avec les années qui sont passées nous nous sommes assouplies par les coups durs et la souffrance. Peut-être que nous avons tout simplement abandonné l’idée parce que la tâche nous semble être trop inatteignable ou difficile.
Mais dans 1 Jean 3 : 2-3, on lit ceci :
« Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu,
et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ;
mais nous savons que, lorsqu’il paraîtra, nous serons semblables à lui,
parce que nous le verrons tel qu’il est.
Quiconque a cette espérance en lui se purifie,
comme lui-même est pur. »
On comprend bien en lisant ces versets que oui, on est sauvé, mais lorsqu’on lit
« ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; »
Je crois qu’on comprend à peu près tout ce que cela veut dire. Bien, si vous n’êtes pas certaine, je vais vous aider, nous sommes en processus de purification ! Nous sommes en train d’apprendre à devenir comme notre modèle Jésus Christ. Sachant très bien que nous n’arriverons pas à la perfection, ici-bas sur la terre, mais le Saint-Esprit travaille en nous pour nous rendre à l’image de Jésus Christ.
« Quiconque a cette espérance en lui se purifie,
comme lui-même est pur ».
Si je m’arrête pour réfléchir un peu sur cette phrase, cela fait toute une différence. Elle me donne le désir de m’attacher encore plus à Dieu, et de le laisser me purifier dans ma vie au quotidien. Puisque mon modèle pour la pureté, selon ce verset, c’est Dieu lui-même, je n’ai pas à chercher bien loin pour savoir comment vivre ma vie. Je dois m’appliquer à vivre dans la sainteté, repousser le péché et vivre dans la présence de Dieu. Pour être pur comme Il nous le demande, et profiter de cette grande joie de lui appartenir, gardons une espérance inébranlable dans notre Dieu vivant. Bon, c’est bien évident, nous n’y arrivons pas sans l’aide précieuse de notre Dieu et son Esprit. De plus, nous devons avoir la volonté d’obéir à Dieu lorsqu’il voudra faire cette œuvre dans nos vies. Et sans nul doute, il y a un coût qui s’y rattache ! Il y a toujours un prix à payer, c’est bien clair. Abandonner un péché ou laisser quelque chose qu’on aime pour être purifier, ça coûte un prix.
Dieu ne vaut-il pas la peine pour vous, pour moi ? Je crois que oui.
Mais je dois admettre que parfois, mon espérance est dans toute autre chose que dans le désir d’être purifiée et d’être un jour avec mon Dieu pour l’éternité. Pas très beau, je sais, mais je suis très honnête avec vous. Il m’arrive parfois de vouloir satisfaire davantage ma propre chair, et ainsi, retarder le processus, de mourir à moi-même pour honorer, exalter et glorifier Dieu.
Une des plus belles choses pour l’enfant de Dieu, c’est justement cette espérance en la vie éternelle après la mort. Cette espérance de se retrouver dans la glorieuse présence de Dieu dans un corps nouveau et parfait. Pur comme Dieu l’est lui-même.
- Quelle espérance cela devrait-il nous procurer lorsqu’on regarde un peu plus loin que le bout de notre nez ?
- Trouvons-nous notre espérance en notre Dieu ?
Ah, mes sœurs, nous avons tant à apprendre de Lui. Heureusement qu’il est doux et miséricordieux envers nous. Approchons-nous de lui de plus en plus et goûtons à son amour et à sa présence, car sa bonté et sa grande compassion se renouvèlent envers nous en abondance.
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Bonne journée,
Ann L Beaulieu