Dès le départ, par le titre, nous voyons que l’auteur va tenter de nous amener à faire un lien entre notre vie (histoire personnelle) et la Bible. C’est ce que Emlet veut nous faire réaliser de fond en comble d’une façon claire dans son livre. Il réussit bien son mandat et ceci de façon très limpide.
Le but de son livre est de nous aider à vivre une vie riche centrée sur Christ dans la communauté de nos frères et sœurs dans la foi. En fin de compte, ce que Emlet souhaite, c’est que l’on connaisse mieux notre Bible et ce qu’elle contient pour ensuite établir des liens entre les membres de la communauté chrétienne, leurs histoires et la Parole.
J’ai vite constaté en lisant ce livre que pour appliquer ce que l’auteur nous suggère, il faut, premièrement, avoir une bonne compréhension de l’ensemble des Écritures. Sa méthode est d’appliquer des textes bibliques selon une situation quelconque dans notre vie pour chercher à la transformer par l’œuvre de Christ. Mais pas nécessairement des textes dont nous sommes habitués, mais plutôt des textes plus spéciaux comme Aggée 2;1-9. Mais comme il l’explique très clairement, il faut d’abord bien connaître notre texte.
Il va sans dire que Michael R. Emlet est plus que compétent pour parler de ce sujet et s’y connaît très bien. Pour moi, et peut-être pour vous, nous sommes moins habitués avec cette méthode de travail. Nous aurons possiblement besoin de relire ce bouquin plusieurs fois avant de vraiment tout comprendre de façon à ce que ça coule facilement dans l’application. J’avoue que je n’ai pas encore essayé cette façon de faire, mais je la trouve très motivante. Forcément, sans le savoir, nous le faisons à certains égards sans nécessairement le faire à 100 %!
J’ai grandement apprécié ce livre. Il peut être d’une très grande aide pour toute personne. Par contre, j’aurais tendance à dire qu’il s’adresse particulièrement à des gens du milieu des relations d’aide ou à ceux qui occupent un rôle de mentorat, car je doute fortement qu’on arrive à pratiquer ce qu’Emlet nous propose dans notre quotidien… mais c’est mon opinion. En fait, si c’est le cas, cela demandera énormément de persévérance et d’opportunité, selon ce qui nous sera offert dans nos relations entre frères et sœurs.
À mon avis, les trois derniers chapitres sont les meilleurs puisqu’ils mettent en lumière toute la théorie du livre. Cela aide grandement à comprendre son application avec une mise en situation entre des personnages.
Selon moi, ce n’est pas un livre qu’on doit lire rapidement ou une seule fois. Enfin pour ma part, je sais que je devrai le relire pour en tirer profit au maximum et pour vraiment en saisir toutes les richesses. C’est un livre qu’on déguste lentement, qu’on étudie et qu’on met en pratique doucement par l’aide de l’Esprit-Saint.
Si vous êtes en relation d’aide ou que vous travaillez avec des gens dans un ministère, je vous recommande vivement de vous procurer ce livre.
Ann L Beaulieu
J’ai reçu ce livre gratuitement dePublications Chrétiennes. Par contre, cela ne m’impose aucune obligation. Je suis libre d’écrire favorablement ou pas, en donnant mon opinion personnelle, selon mon discernement.
Dernièrement, j’ai dû prendre un temps spécial à part avec mon Dieu pour régler des choses dans ma vie, mon cœur et ma tête. Il y avait, disons certains éléments qui n’allaient pas. J’avais besoin de faire un genre de ménage dans mon cerveau! Oui, je suis comme ça lorsque je n’arrive plus à me comprendre ou comprendre mes réactions… ouf! À ce moment-là, je reconnais les signes vitaux dans ma vie qui sont en carences spirituelles. Je me suis donc mise dans la prière à chercher auprès de mon Dieu ce qui n’allait pas dans ma vie… Il ne m’a pas fallu prier trop longtemps avant que Dieu me réponde!
J’ai vite compris le pourquoi de tout ce dilemme dans mon être et le besoin urgent de faire du ménage dans mon cerveau. La repentance étant de mise, il va sans dire. Les résultats de mon éloignement, non pas de Dieu, mais de mes priorités se sont fait sentir immédiatement dans ma vie. C’est fou comme on peut servir Dieu, et en même temps nous éloigner du fait de prendre du temps personnel avec LUI! Oui, vous avez bien lu. Et j’ajouterai que c’est très subtil et facile. Car nous étudions pour préparer des choses pour enseigner, pour encourager ou pour servir. Et dans mon cas, j’ajouterais pour l’écriture. Mais cela n’est pas la même chose que lorsqu’on le fait pour soi-même. Toutes ces choses sont bonnes et utiles, mais elles ne doivent en aucun cas remplacer mon temps avec Dieu.
Mon {MOT} pour l’année était et est encore {consécration}. Il semble que je l’avais mis de côté ce beau {mot}… hum! Dieu a ramené ce mot à mon esprit pour parler à mon cœur et ainsi me convaincre de péché. Cela a visé droit au but.
Aussitôt que je me suis repentie et confessée au Seigneur, j’ai reçu la paix. Plus de fardeaux sur mes épaules qui m’écrasaient comme auparavant. Quelle joie de me retrouver libre pour servir, pour aimer mon Dieu et par grâce lui {consacrer} ma vie davantage!
Par contre, je dois vous confesser que dans ce temps avec mon Dieu j’ai eu un petit épisode de dialogue personnel avec moi-même. Oui, oui je fais ça aussi!!! Je sais, je suis comme ça. Hé hé hé. Voilà, je suis tombée dans le dilemme en me cherchant des excuses… Bla-bla-bla! Du genre ce n’est pas de ma faute et en fait j’étudie en même temps… Etc. Et après avoir été convaincue de péché, je me suis laissé prendre aux pièges d’avoir de la difficulté à me pardonner.
Hein… quoi??? Là, j’ai vraiment dû lutter pour ramener mes pensées captives à ce que la Parole de Dieu nous dit dans Philippiens 4-8 :
«Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louanges, soit l’objet de vos pensées.»
La Bible ne nous enseigne pas que nous devons apprendre à nous pardonner, ceci est ce qu’on appelle de l’humanisme. Mais comme beaucoup d’entre vous, j’ai adhéré à ce genre de pensée sans même m’en rendre compte. Voyez-vous, si Dieu m’a pardonné, pourquoi devrais-je me pardonner? J’ai à accepter le pardon de Dieu avec grâce, Il a tout accompli pour moi. Ce que j’ai besoin de comprendre encore une fois, c’est la réalité de l’œuvre de la croix… oui encore une fois même dans cette situation, j’ai voulu tourner vers moi en quelque sorte la situation. C’est très subtil, me direz-vous, mais c’est tout de même cela qui se produit. Je tourne les regards sur moi au lieu de regarder à ce que Christ m’offre. Son pardon gratuit par grâce.
Malgré le fait que je n’ai pas été à la hauteur de ce que je m’étais fixé moi-même, ce fut une belle leçon de consécration que j’espère ne pas oublier.
Suis-je surprise de ne pas être à la hauteur? Non! Voilà la nécessité d’un Sauveur!
Suis-je contente d’avoir Jésus-Christ comme Sauveur pour me pardonner? OH oui!
Amen, et merci Seigneur
Ann L Beaulieu
Lately I had to take some special time apart with God to deal with certain issues in my life, my heart and my head. Lets say that certain things weren’t going well. I needed to do some cleaning-up in my mind (brain). Yes, I’m like that when I can’t understand myself anymore or understand my own reactions… awe! In those moments I can very well identify the vital signs in my life that are spiritually deficient. I therefore placed myself under prayer to search before God what was going on in my life that was wrong… I need not pray long before God answered!
I understood quite rapidly why this entire dilemma in my being, and the urgent need to do a clean up in my cerebral. Repentance was needed, that goes without saying. The results of my straying away, not from God, but from my priorities where being felt right away in my life. Its crazy how we can serve God, and, at the same time stray away from taking our personal time with Him! Yes, you read right. And I would add that it is very subtle and easy. We study to prepare things to teach, to encourage or serve. And in my case I would add, writing. Yet that is not the same thing as taking personal time with the Lord. All these things are good and helpful, but they must never replace our quiet and personal time with God.
My {word} for the year was and still is {consecration}. It seems that I had placed it aside this nice {word} … hum! God brought it back to my spirit to speak to my heart and mind and convict me of sin. That aimed straight to the target.
Immediately after repenting and confessing to the Lord, I received peace. No more burdens on my shoulders that were bringing me down like before. What joy to be free to serve, to love my God and by grace {consecrate} my life even more to him!
Although, I must confess to you that during this time with God I had a little episode, kind of dialoging with myself. Yes, Yes I also do that!!! I know, I’m like that. Ha ha ha. There you go, I fell into this dilemma of self-talk of trying to find excuses… bla bla bla! Sort of like, it’s not my fault, I am studying at the same time anyways, two for one… Etc. And after having been convicted of sin I was caught up in a mind trap of having difficulty of forgiving myself.
Ah…what? Here I really had to fight to bring back my thoughts captive to what the Word of God says in Philippians 4:8:
Finally, brothers, whatever is true, whatever is honorable, whatever is just, whatever is pure, whatever is lovely, whatever is commendable, if there is any excellence, if there is anything worthy of praise, think about these things.
The Bible does not teach us that we need to learn to forgive ourselves; this is what we call humanist thinking. Like most of you, I also, sometimes adhere to that mind thinking without realizing it. You see if God has forgiven me, why should I forgive myself? I need only accept God’s pardon with his grace; He has accomplished everything for me. Once again what I need to understand, is the reality of the cross…Yes, once again even in this situation in some sort of way I wanted to turn things toward me. You might tell me that it’s very subtle, but nonetheless, that is what was going on. I was turning the focus on me rather than on what Christ is offering me. His forgiveness, free, by grace alone!
Despite the fact that I did not measure up to my own standards that I had set for myself, this was a great lesson of consecration that I hope I will not forget.
Am I surprised that I don’t measure up to the standards? No! That’s why the necessity of a Savior!
Am I happy that I have Jesus Christ as my Savior to forgive me? Oh yes!