Centré sur Dieu!

Ann L Beaulieu, Blogueuse, auteure et conférencière. Déterminée, expressive, colorée et persévérante dans la foi à cause de Dieu!

Un enseignement par les hirondelles!

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Un matin, alors que j’étais assise dehors dans ma balançoire prenant mon temps d’intimité avec mon Dieu, j’ai levé les yeux et j’aperçus l’hirondelle dans sa petite cabane d’oiseaux. À ce moment-là, il m’est tout de suite monté à l’esprit le verset dans Matthieu 6 : 26.
Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèm­­ent pas, ils ne moissonnent pas, ils ne recueillent rien dans des granges, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ?

Bon, je vous avoue ici que je m’y connais peu concernant l’oiseau et c’est par pure observation que je vous écris ceci. J’ai donc observé l’hirondelle de loin et comme vous voyez, j’ai pris ma caméra. Je trouve cela fascinant de voir que la femelle est assise dans la cabane et elle couvre ses œufs. De temps en autre, elle sort sa petite tête pour observer la situation. Mais attention, elle cherche aussi quelqu’un, je crois!  Elle cherche celui dont elle dépend totalement, sa tendre moitié. Il est celui qui prend la relève pour que madame puisse aller dégourdir ses petites pattes, manger et étirer ses ailes occasionnellement. Mais lorsque les œufs auront éclaté, elle sera totalement dépendante de lui. Il lui apportera la nourriture pour un temps à elle et les petits bébés. Même en ce moment, le mâle se perche sur la corde à linge et fait la garde continuellement de sa douce pour s’assurer que les prédateurs ne viennent pas! C’est tellement beau de voir comment Dieu, à travers la nature, nous enseigne. C’est un principe biblique.

Je reviens à mon verset. Voilà, j’ai relu ce texte et je me suis questionnée, à savoir pourquoi j’avais pensé à ce verset en voyant les oiseaux?

 

Pour répondre à la question, tout simplement parce que c’est vrai que Dieu prend soin de ses enfants puisque nous sommes précieux pour Lui. C’est une vérité biblique non contestable. Ce qui est discutable, c’est que ce n’est pas toujours de la façon que nous pensons ou aimons et de là, peut souvent découler notre mauvaise interprétation.

Deuxièmement, pour être franche, j’ai tellement entendu souvent ce verset dans le milieu chrétien que spontanément, il est monté dans mon cœur. Pas mal en soi, par contre, faut-il voir s’il a perdu son impact dans ma vie!

Quand je pense à l’hirondelle qui ne s’inquiète pas pour ce qu’elle va manger et qu’elle choisit de faire confiance à sa tendre moitié qui veille sur elle, quelle confiance! J’ai une grande leçon à retirer ici. Est-ce que je fais confiance à Dieu comme ça pour mes besoins de tous les jours? Ou est-ce que je choisis de m’inquiéter? Est-ce que je dépends de Dieu comme l’hirondelle dépend de sa tendre moitié pour ses besoins? Ou est-ce que je m’arrange moi-même et quand tout va mal, là je crie à l’aide.

Dépendre de Dieu pour TOUT dans ma vie, ce n’est pas acquis… Mon petit côté indépendant et pécheur a parfois de la difficulté à laisser à Dieu le contrôle. L’Esprit a encore du travail à faire dans ma vie!  Mais comme l’image de l’hirondelle de ce matin, je veux moi aussi apprendre à dépendre entièrement de mon Dieu le plus possible par la puissance de l’Esprit qui agit en moi. Ah, je sais bien qu’ici-bas, cela ne sera pas possible parfaitement, mais je veux tendre à cela, comme Dieu me le demande.
Mais comme il est écrit à la fin du chapitre 6 dans Matthieu au verset 34, je veux par la grâce de Dieu vivre de plus en plus ce principe biblique :

Ne vous inquiétez donc pas du lendemain, car le lendemain s’inquiétera de lui-même. À chaque jour suffit sa peine.

 

 

P.S. : Si vous trouvez que la cabane d’oiseaux est vieille, c’est parce que c’est la cabane que mon fils a faite, elle a plus de 18 ans! Je garde mes vieilles reliques, des souvenirs précieux… hé hé

Ann L Beaulieu

 

 

Je persévère par la grâce de Dieu!

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Ce matin, je voudrais vous partager combien mon mot de l’année {persévérance} m’est précieux ! Je savais bien que Dieu n’avait pas déposé ce mot sur mon cœur pour rien, et qu’il revenait constamment dans mes lectures dans un but précis.

Comme l’Esprit est fidèle pour nous garder dans sa main, Il est aussi fidèle pour nous garder dans ses voies lorsque nous sommes dans l’épreuve et que nous avons besoin de persévérance pour continuer la route difficile. Dieu est fidèle à ses promesses en tout temps!

Dieu est fidèle à ses promesses en tout temps!

Parfois, dans nos tempêtes, il peut nous arriver de douter, de croire que Dieu nous a abandonnés et qu’il nous laisse à nous-mêmes; mais non, il ne le fera jamais. Il sera toujours à nos côtes pour nous soutenir et nous donner ce qui est nécessaire pour passer à travers nos luttes, difficultés ou douleurs, cela malgré notre sentiment du moment. Nous n’avons qu’à penser à Job!

J’ai vécu l’année 2016 avec beaucoup de douleur, et je vous dirais que cela a été l’année la plus difficile de ma vie jusqu’à ce jour… et même le début de 2017 n’a pas été facile. Mais ce qui m’a tenue à persévérer, c’est Dieu lui-même et mon verset sur la persévérance. Car je sais que Dieu a un plan pour ma vie.

Aujourd’hui, en vous écrivant ce billet, je peux vous dire que je commence à aller mieux! C’est une grande victoire, surtout pour ma santé qui s’améliore avec beaucoup de travail de ma part, par la force de l’Esprit qui m’aide à continuer sur un chemin difficile.

Retrouver une partie de vie « normale » fait tellement du bien et me donne beaucoup de reconnaissance envers Dieu. Je dois faire extrêmement attention à ne pas exagérer, sinon je retombe vite ; mais j’apprends tranquillement à vivre une vie plus équilibrée, plus calme et moins effrénée.

Ce n’est pas facile pour moi qui suis une sanguine aimant vivre à cent miles à l’heure!!! Mais ces jours-là sont finis pour moi, j’en ai fait mon deuil et je suis dans une saison de ma vie où je veux être reconnaissante d’être capable de vivre, et ainsi glorifier Dieu dans ma douleur chronique.

J’essaie de vivre le mieux que je peux chaque jour, avec la douleur, et je fais tout ce que je peux pour avoir une meilleure qualité de vie en prenant soin de moi. Je renonce à vouloir tout contrôler, car rien ne m’appartient et tout est à Dieu, même ma santé!

Qui sait, peut-être un jour vais-je écrire un livre à ce sujet!

Dans son amour,

Ann L Beaulieu

Nos pensées sont à l’origine des résultats!

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Il y a déjà 10 ans de cela, j’écrivais mon premier livre, « La foi : pour un nouvel équilibre santé ». Quand j’ai écrit ce livre, je n’étais pas une professionnelle de la santé et je n’en suis pas plus une aujourd’hui. Ce que vous lisez sur ce blogue, ce ne sont que mes expériences personnelles ainsi que ce que j’ai appris dans mes lectures et mes luttes avec la nourriture.

Il arrive occasionnellement qu’on me pose des questions très pertinentes suite à la lecture de ce livre. Parfois, je peux répondre; d’autres fois, les gens doivent trouver leurs propres réponses dans leur cheminement avec le Seigneur et la nourriture.

Dernièrement, on m’a posé une question que je voulais partager avec vous, car j’ai pensé que d’autres femmes pourraient se poser la même question et s’y identifier. Il nous est si difficile de parler ouvertement de notre poids ou de verbaliser nos luttes…

La personne en question désire arrêter de vivre le fameux syndrome du yoyo alimentaire et n’y arrive pas. Elle me demande si j’ai des trucs pour calmer sa faimet son vide.

Je tiens tout d’abord à dire que dans mon livre je ne donne aucun truc pour maigrir, et il y a une très bonne raison pour cela. C’est simple : je crois qu’étant toutes différentes, il nous appartient de trouve le comment, le pourquoi et de quelle façon nous désirons perdre du poids de façon équilibrée.

De plus, comme je ne suis pas diététicienne, je ne suis pas en mesure de donner des conseils à ce sujet. Par contre, il y a plein de gens que vous pourriez consulter pour vous aider. Je vous recommande fortement de vous tourner vers une professionnelle comme une diététiste-nutritionniste, qui elle sera en mesure de faire un suivi adéquat ainsi que vous suggérer un régime alimentaire équilibré, adapté pour vous et à VOTRE goût.

Ceci dit, comment fait-on pour arrêter le fameux syndrome du yoyo alimentaire?

C’est une excellente question! En fait, il n’y a pas de réponse facile, chères sœurs.

Nous savons tous que nous ne pouvons rien changer de nous-mêmes. Les habitudes, les vieilles manies que nous avons de toujours retourner à nos anciennes façons de faire sont très confortables. Donc, il n’est pas surprenant que lorsqu’on veut intégrer un changement alimentaire, cela devient un réel combat, une lutte où rien ne sera facile. Parfois, nous sommes confiantes et nous avons tendance à penser que nous avons enfin réussi à régler notre pire cauchemar, pour ensuite nous rendre compte que nous avons succombé à la tentation de manger deux fois plus que ce que nous désirions.

Pour moi, la seule et unique façon de réussi à m’en sortir et de me rappeler constamment que c’est par la puissance de mon Dieu seule que je peux y arrive. Ce n’est pas par ma volonté, par mes propres forces, ou en essayant d’avoir plus de courage ou de motivation. Ça, chères sœurs, c’est de la bouillie pour les chats et du langage mondain. Ça ne tient pas la route pour un enfant de Dieu qui veut s’appuyer sur la Parole de Dieu.

Nous devons nous rappeler que nous avons été régénérées par Christ et que nous sommes maintenant des enfants du Roi (Éphésiens 4 : 17-24). Donc il nous est possible, par la puissance de l’Esprit qui nous habite, de combattre le mensonge que l’ennemi tente de nous faire croire : que nous sommes incapables d’atteindre notre objectif d’arrêter ce syndrome du yoyo. OUI, vous êtes capable! Mais vous devez combattre par la foi dans la prière en y mettant tout l’effort humain possible.

Ce qui veut dire que cela ne sera pas toujours facile. Il y aura des temps où vous allez devoir renoncer à vos désirs charnels. La chair est faible, mais celui qui vit en nous est plus fort que tout et que vous. Il faut apprendre à maîtriser ses désirs lorsqu’ils arrivent, en les passant au tamis de la vérité, en se posant les vraies et bonnes questions :

  • Est-ce que je vais vraiment gaspiller tous les efforts que j’ai faits jusqu’à ce jour pour jouir de quelques instants de plaisir? Non! Donc, je continue sur le chemin de la droiture en me relevant et en persévérant sur la route d’une meilleure santé.
  • Avant de poser le geste nuisible qui vous élongera de votre but, posez-vous cette question : l’aliment que je vais manger va-t-il vraiment satisfaire mon désir profond?
  • Qu’est-ce que je pourrais faire au lieu de manger, pour combler mon vide ou mon malaise et rester centrée sur Dieu aujourd’hui?
  • N’oubliez pas ceci : « Nos pensées sont à l’origine des résultats. »1

Maintenant la deuxième partie – ai-je des trucs pour aider à calmer la faim ou le vide qu’on peut avoir.

En fait, je vais vous partager ce que je pratique dans ma propre vie. C’est très simple, car je n’aime pas les choses compliquées.

  • Dieu seul doit combler votre vide! Dans nos vides, plusieurs choses (incluant la nourriture) peuvent remplir nos vies. Mais pour une femme chrétienne, seul Dieu doit remplir ce vide en elle. Je sais que c’est facile à écrire, mais autre chose à vivre. Quand vous êtes tentée de vous mettre de la nourriture en bouche pour combler vos douleurs, tristesse, peine ou autre besoin, rappelez-vous l’œuvre de votre Sauveur à la croix. Dites-vous que ce sacrifice est pour vous, sa bien-aimée.

 

  • Pratiquez la persévérance! Vous savez, nous ne venons pas au monde avec la persévérance. C’est un trait du chrétien qui se développe avec les années dans la maturité, dans les épreuves et dans la prière, par l’œuvre de l’Esprit en nous. Cela ne nous vient pas naturellement. Nous devons demander à notre Dieu qu’il nous accorde la persévérance dans nos vies. Même pour des choses comme l’alimentation! Priez et demandez à Dieu la persévérance dans vos habitudes alimentaires.

 

  • Vous devez apprendre à gérer vos émotions et vos impulsions. Bien des fois, lorsqu’on est poussée à manger, ce sont nos émotions que nous mangeons; nous réagissons à nos impulsions. Prenez le temps de bien réfléchir avant d’agir et de voir si vous avez vraiment faim. Je vous suggère d’attendre au moins une heure avant de manger. Faites quelque chose d’autre sans penser à la nourriture. Si après une heure vous avez encore l’intention ou le désir de manger, faites-le, mais en quantité raisonnable. De cette façon, vous n’agirez pas sous l’impulsion et vous risquez de manger moins.

 

  • Apprendre à se voir comme une personne ayant déjà gagné la bataille! C’est facile dans ces moments de se voir comme la victime et d’être dans un état de déprime et de découragement. Pourtant, avec notre Dieu nous sommes plus que vainqueur et nous avons tout ce qui nous est nécessaire pour avoir la victoire en Christ. Il s’agit de lutter dans la prière, avec celui qui peut nous aider, Jésus! Si vous essayez seule, vous n’y arriverez PAS! Pour un temps peut-être, mais avec Jésus à tes côtés, ta bataille sera assurément gagnée. Tu devras y mettre des efforts et du travail, bien sûr. Mais il te donnera le courage et la force pour atteindre tes buts. Ton accent doit être à la bonne place.

 

  • Trouve-toi une amie à qui tu peux être redevable. Trouve quelqu’un en qui tu as confiance et à qui tu peux partager tes luttes, prier avec elle, pleurer, quelqu’un qui peut te garder redevable face à tes engagements sur tes désirs alimentaires. Fais la même chose pour le fait que tu combles ton vide avec autre chose que Dieu. Confie-toi à ta partenaire aussi. C’est une étape importante dans ta démarche pour t’en sortir de ce cercle vicieux dont tu es aux prises. Je t’encourage, qui que tu sois de chercher à te joindre à une personne de confiance. C’est ce qui te fera grandir spirituellement et prendre ton envol dans ta démarche alimentaire, si tu es vraiment sérieuse pour changer, là où tu es responsable de ta vie.

Voilà ce que je peux dire pour vous encourager, chères sœurs, pour vous aider à mettre en action quelques trucs, afin que votre vie alimentaire soit prise en charge. Tout cela sous la grande main souveraine de notre grand Dieu.

En espérant que ce billet puisse vous aider et vous encourager à comprendre que les recettes miracles n’existent pas. Par contre, par la persévérance, la foi, Christ, et de la mise en action au quotidien, on peut y parvenir.

Bon courage à vous toutes et soyez persévérantes!

Ann L Beaulieu

1 BEAULIEU, L., Ann, La foi : pour un nouvel équilibre santé, Longueuil, Éditions Ministères Multilingues, 2017, p. 77