Centré sur Dieu!

Ann L Beaulieu, Blogueuse, auteure et conférencière. Déterminée, expressive, colorée et persévérante dans la foi à cause de Dieu!

Plus Blanc que la Neige!

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Mon regard se tourne vers la fenêtre et je suis émerveillée par la magie des flocons blancs qui tombe en tourbillonnant tout doucement se déposant sur le sol. Cela forme un tapis duveteux, d’une pureté scintillante avec le soleil lorsque les rayons plombent sur le sol et forment un prisme de couleur éblouissante et d’une beauté spectaculaire.

La neige couvre le sol, ne laissant aucune trace de la saleté de la vieille neige précédente:

–       La neige qui a reçu du sel pour faire fondre la glace. Le trafic des  voitures, la neige pelletée, et les souffleuses qui ont passé quelques jours auparavant. Toute cette neige sale par le temps passé n’était plus visible à l’œil, car la neige du moment la recouvre de son manteau blanc. Peu importe où tes yeux se fixaient, à ce moment-là de la journée, il n’y avait plus de trace de neige sale. Tout était blanc, pur et propre. Il ne restait que le souvenir de la neige sale!

neigeCe matin là, alors que Dieu mettait devant moi ce beau tableau visuel, il m’amène à faire un parallèle dans ma vie chrétienne. C’était tellement évident pour moi – mes péchés, le pardon, et l’accepter!

Lorsque je viens devant Dieu et que je confesse mon péché, je sais que Dieu me pardonne. Je connais sa Parole! Pourtant, il y a des fois où j’ai une attitude, un sentiment ou une espèce de forme « d’auto m’inflige » envers moi-même de ne pas me pardonner, si je peux l’exprimer ainsi. D’où me vient cette manie? Est-ce mon éducation? Est-ce mon côté perfectionniste? Je ne le sais pas.

Par contre, je sais une chose, c’est que comme la neige qui couvre le sol, le pardon de Dieu me couvre instantanément. Je suis purifiée – couvert par Sa justice, plus blanc que la neige! Il ne reste aucune trace de péché. Mais à ce moment-là, je choisis parfois de garder mes yeux non pas sur ce que je vois, mais sur ce que j’ai gardé en mémoire: sur la scène d’avant, « la neige sale ».

Hum… Certains me diront que j’ai sûrement besoin d’apprendre à me pardonner!

Absurdité!!! Je vous dirais à ce moment-là que je suis en train de faire une « idole » de moi-même.

J’ai plutôt besoin

¨    de focaliser mon regard sur l’œuvre de la croix,

¨    pour être en mesure de voir et apprécier à sa juste valeur ce que Christ a fait pour moi,

¨    pour me rendre plus blanche que la neige, purifiée et pardonnée.

Comme c’est facile pour moi de toujours ramener les choses sur moi-même. Pourtant, je n’ai pas l’impression d’entretenir ce genre de relation, c’est plus subtil. Une chose est claire, lorsque je fais cela, je n’accepte pas le pardon de Christ, comme étant suffisant. Je réduis l’œuvre de Jésus-Christ à la croix, et effectivement je ramène tout vers moi, ce qui est carrément une offense à Dieu et un péché. Cela ne glorifie aucunement Dieu et ne vient surtout pas de Lui. Donc, je dois reconnaitre mon offense envers Dieu.

Lorsque je fais cela, peu importe la raison, je dois entrainer mes pensées pour les ramener captives et les soumettre à la vérité de la Parole de Dieu. Voilà ce qui changera mon regard sur la scène devant mes yeux; RIEN d’autre. Sinon, j’oublie que je suis une femme qui pèche contre son Dieu et qui a tellement besoin tous les jours de son Sauveur pour la rendre aussi blanche que la neige par Son sang versé à la croix.

«Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur;

Lave-moi, et je serai plus blanc que la neige.»

Psaumes 51 :9

J’ai besoin de me rappeler constamment de l’œuvre de l’Évangile dans ma vie. Oui, même lorsque je demande pardon, c’est fou! Je ne sais pas si c’est mon côté indépendant qui fait de moi une femme si …. Bah!

Merci pour ta grâce Seigneur.

Ann L Beaulieu


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Réflexions sur la croix

Il se fait tard, mon corps est fatigué de cette longue et dure journée donc, j’ai dû lutter contre ma douleur chronique physique encore une fois.  Par contre, je suis encouragée parce que j’ai trouvé un grand plaisir et réconfort en regardant à la croix. C’est spécial puisqu’aujourd’hui la journée était plutôt d’un ciel gris, triste et d’une ambiance sombre anxieuse.  Moi par contre, j’étais au contraire calme, détendue et très relax! Ce qui est de toute évidence contraire aux semaines précédentes où j’ai fait une crise de grandes douleurs!!!  Je vois de plus en plus comment dans ma souffrance Dieu m’enseigne à dépendre de Lui et ainsi me reposer en Lui, d’autant plus que cela développe ma patience malgré moi. Donc, résultat, je commence à 50 ans à être plus calme… Ha!

Je prends un petit moment tranquille pour méditer, avec un bon cappuccino comme toujours! Je m’allonge sur ma chaise en espérant qu’un de mes chats vienne s’assoir sur mes jambes et je repose ma tête et ferme mes yeux pour quelques instants.  J’essaie alors de visualiser à ce moment-là mon Seigneur Jésus-Christ sur la croix en bois, cloué, les mains et pieds percés. Soudainement, je suis prise avec une sensation d’un serrement au cœur, la gorge qui serre, la bouche sèche, les yeux mouillés, ma pulsation est rapide…et là, je sens une chaleur sur mes joues, ce sont mes larmes qui coulent sur mon visage, car je pleure. Je suis émue!

Mais pourquoi suis-je émue?

Voilà la question que je me pose à ce moment-là?

Oui, la scène est horrible. Mais c’est beaucoup plus que ça!

C’est pas juste un sentiment émotionnel ici.

En fait, je crois que je pleure parce que …

  •  Je réalise que j’oublie trop souvent le prix que cela a coûté à Jésus, Sa mort à la croix, Son amour pour Son père.

Je crois que je pleure parce que

  •  Je réalise, que j’oublie trop souvent à quel point cela a dû être pénible pour Dieu de donner son Fils unique pour sauver l’homme pécheur.

Je crois que je pleure parce que

  • Je n’ai aucune idée de tout ce que Christ a dû abandonner vraiment pour moi, lorsqu’Il a pris ma place à la croix.

Je crois que je pleure parce que

  • Je ne réalise aucunement toute la honte attachée à cette façon de mourir, mais au-delà de tout cela, Christ a choisi l’humilité. Ce ne sont pas les clous qui l’ont gardé sur la croix, mais c’est son amour pour moi.

Je crois que je pleure parce que

  • Je réalise l’amour inconditionnel de Christ, sans limites, sans fond, inépuisable!

Je crois que je pleure parce que

  • Jésus vient vers moi, me tend la main et attend patiemment pendant que je résiste, essaie de m’en sortir toute seule quand on sait qu’Il a déjà TOUT accompli pour moi à la croix…

Je crois que je pleure parce que

  • Christ m’aime malgré mes faiblesses et c’est là que Son œuvre de la croix prend tout son sens dans ma vie.

Je crois que je pleure parce que

  • Je goûte de plus en plus à Sa merveilleuse grâce qui m’est offerte par son sang qui a coulé à la croix pour moi.  AMEN!

Je crois que je pleure parce que

  • Je dois confesser tout ce que je viens d’écrire à mon Dieu, ma prise de conscience, mais je me sais déjà pardonnée à cause de l’œuvre de la croix.

Je crois que je pleure parce que

  • Je l’aime, parce qu’Il m’a aimée le premier.

Finalement, je crois que je pleure

  • Parce qu’après tant d’années de vie chrétienne, je commence à peine, à saisir l’œuvre de Jésus-Christ à la croix! Tout cela grâce à Son Esprit qui m’habite. Je te suis tellement reconnaissante Seigneur. Merci

No greater love

Dans Son amour,

Ann L Beaulieu